Le cancer de la peau

Mieux connaître le cancer de la peau

Le mélanome est le cancer de la peau le plus grave. L’incidence de ce cancer progresse fortement depuis les années 1980. Plus de 14 325 personnes ont été diagnostiquées en France en 2015, et il a causé 1 773 décès.

Lorsqu’il est détecté tôt, il peut la plupart du temps être guéri. En revanche, en cas de diagnostic tardif, les traitements existants sont moins efficaces. Le dépistage des sujets à risques s’améliore et les messages de prévention martèlent l’injonction de se protéger du soleil.

Le soleil est le principal ennemi de la peau. Les expositions solaires sont d’autant plus nocives qu’elles sont prolongées, intenses et qu’elles concernent les personnes à peau claire. Certains états cutanés aussi sont des facteurs de risque : dermatoses familiales, cicatrices, brûlures, ulcérations chroniques, dermatoses inflammatoires, etc. Autre risque pointé : les séances de bronzage en cabine qui augmentent considérablement le risque de cancer, notamment de mélanome. Contrairement aux idées reçues, ces séances ne préparent pas la peau au soleil.

Avoir l’œil sur sa peau

Dans la majorité des cas, une petite tâche pigmentée apparaît sur une peau saine. Un grain de beauté préexistant se modifie. Il est donc possible de surveiller sa peau, d’être vigilant à tout changement d’aspect des grains de beauté et de consulter au moindre doute. Il est recommandé dexaminer sa peau tous les 3 mois en utilisant la règle ABCDE et de consulter un dermatologue une fois par an :

  • A comme Asymétrie,
  • B comme bords irréguliers,
  • C comme couleur non homogène,
  • D comme diamètre (s’il augmente),
  • E comme évolution (changement rapide de taille, de forme, de couleur et d’épaisseur).

À noter : les infirmiers, kinésithérapeutes et podologues sont aussi formés pour repérer les lésions.

L’âge moyen au diagnostic est de 56 ans. Il touche pour l’instant un peu plus de femmes (53 %) que d’hommes (47 %). Mais son incidence a plus que triplé chez les hommes et quasiment doublé chez les femmes depuis 1980.

Un cancer très agressif

Le mélanome se développe à partir des cellules de la peau appelées mélanocytes. Elles se transforment et se multiplient de façon anarchique pour former une lésion appelée tumeur maligne. Il existe quatre principaux types de mélanome de la peau : le mélanome superficiel extensif, le mélanome de Dubreuilh, le mélanome nodulaire et le mélanome acrolentigineux. Leur traitement repose essentiellement sur une chirurgie adaptée à la topographie (c’est-à-dire à l’endroit où est situé le mélanome) et à la profondeur de la lésion.

Le choix du traitement dépend des caractéristiques du mélanome dont le patient est atteint : son type, sa localisation, son stade et aussi son grade, c’est-à-dire son degré d’agressivité.

Pour les cancers localisés, le chirurgien retire le mélanome. Dans la majorité des cas, une seconde opération est réalisée afin de s’assurer que toutes les cellules cancéreuses ont bien été retirées et limiter ainsi le risque de récidive. Parfois, les ganglions proches de la tumeur doivent aussi être retirés.

Pour les stades plus avancés, il est possible de retirer les métastases si elles sont peu nombreuses. Dans certains cas, une radiothérapie externe est utilisée.

Sources

Institut National du Cancer, Le mélanome de la peau : les points clés

Vous souhaitez bénéficier de notre accompagnement cancer?

N’hésitez pas à contacter l’équipe de COS