La prévention et le dépistage du cancer

Combattre la maladie grâce à la prévention, au dépistage et à l’accès à l’information

Connaître les grands facteurs de risques permet d’améliorer la prévention et le dépistage des cancers

Un cancer survient suite à des modifications de l’ADN des cellules. Elles peuvent être le fruit du hasard, d’une infection virale ou bactériologique, d’un contact avec un toxique ou encore de l’instabilité d’un ou de plusieurs gènes. La prolifération de ces cellules peut conduire à la formation d’une tumeur. Laquelle va peu à peu envahir l’organe où elle est née, altérant son fonctionnement. Des ganglions se durcissent alors à proximité de l’organe. Si les cellules malignes s’en échappent et se diffusent dans le réseau lymphatique, on parle de métastases.

40% des cancers pourraient être « évitables »

40% des cancers seraient liés à des facteurs comportementaux et environnementaux, et en particulier : à de mauvaises habitudes alimentaires, à la consommation de tabac et d’alcool. L’exposition à des substances naturelles ou artificielles, dite mutagènes, peut en effet conduire à l’apparition de lésions dans l’ADN des cellules. Il peut s’agir de substances chimiques dans le cadre d’expositions professionnelles (amiante) ou environnementales (pesticides, parabène), de rayonnements ionisants (radioactivité) ou de rayonnements solaires (UV) ou encore de virus (papillomavirus dans le cas du cancer du col de l’utérus, Hépatite B pour le foie) et de bactérie (Helicobacter pylori pour l’estomac).

Adopter une bonne hygiène de vie

Les études sont unanimes. Fumer favorise le développement des cancers (poumon, œsophage, sein, gorge). Selon les cancérologues, le tabac est responsable de 80% des cancers du poumon ! Boire deux verres de vin par jour peut augmenter les risques de cancer de 5 à 10%, en cause directe la présence d’un agent cancérigène : l’éthanol.

Certains aliments consommés en excès peuvent aussi favoriser l’apparition de cancers. Une alimentation équilibrée (en fibres) et diversifiée contribue à réduire ce risque, en luttant contre le surpoids, autre facteur de maladie chronique dont le cancer. Ainsi des recherches récentes ont montré que la consommation excessive de viande rouge et de charcuterie (plus de 500g par semaine) pendant de très longues années peut augmenter les risques de cancer du côlon, alors que les fruits, les légumes et certaines épices auront à l’inverse un effet protecteur : ainsi, la combinaison de curcuma et de chardon-marie inhibe la prolifération des cellules cancéreuses du côlon.

Dépister des cancers débutants, avant l'apparition de symptômes

Trois des quatre cancers les plus fréquents se dépistent très bien. Le cancer du sein, de la prostate, du côlon-rectum peuvent se dépister précocement et rapidement, le sein par mammographie, la prostate par prise de sang et le côlon par recherche de sang dans les selles. En revanche, le cancer du poumon est le plus « silencieux ».

L’équipe médicale effectue ensuite un bilan d’extension pour constater si la tumeur s’étend au dehors de l’organe, par ganglion ou bien par métastase. Elle propose un plan thérapeutique, puis un traitement adapté, si besoin avec chirurgie, chimiothérapie, hormonothérapie ou radiothérapie.

Sources

Institut National du Cancer, Prévention des cancers
Institut National du Cancer, Les dernières avancées
Institut National du Cancer, Réduire les risques du cancer
Cancer Environnement, Les cancers

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