Le cancer du poumon

Mieux connaître le cancer pulmonaire

Le cancer du poumon ou broncho-pulmonaire est le cancer le plus meurtrier en France. Il se développe le plus souvent à partir des cellules des bronches. Cancer « silencieux » comme le cancer du foie ou du pancréas, le cancer du poumon est en général découvert tardivement. Plus d’un cancer du poumon sur deux est diagnostiqué alors qu’il existe déjà des métastases. Il se soigne donc difficilement. D’autant que sa propagation est facilitée par une circulation sanguine intense au niveau des poumons. Le cancer du poumon se déclare généralement entre 50 et 65 ans. Les hommes sont moins touchés qu’avant, tandis que les femmes le sont plus. Le nombre de nouveaux cas a quadruplé depuis 1980 chez elles à cause du tabac.

Le tabac est de loin le premier facteur de risque du cancer pulmonaire

Une cigarette contient au moins 50 substances chimiques cancérigènes qui entraînent très rapidement des lésions au niveau des cellules pulmonaires. On en retrouve déjà chez les tout jeunes fumeurs. Ceux-là ont près de 10 fois plus de risque d’être atteint d’un cancer bronchique qu’un non-fumeur. Le tabagisme actif est responsable de 92% des décès par cancers bronchiques chez l’homme et 71% des décès chez la femme. Le risque de cancer augmente notamment en fonction de la quantité de tabac fumé ainsi que la durée du tabagisme.

L’inhalation de poussière d’amiante au cours de la vie professionnelle est un autre facteur de risque majeur. Elle est responsable de 12 % des cancers du poumon chez les hommes de plus de 55 ans et 7 % chez ceux de 35 à 55 ans avec l’apparition de mésothéliome sur la plèvre. Dans la même manière, l’exposition à d’autres produits chimiques (silice cristalline, chrome, bitume, hydrocarbures) favorise l’apparition d’une tumeur du poumon.

Des symptômes tardifs

Un cancer pulmonaire se manifeste souvent par des problèmes respiratoires (toux, bronchite chronique, essoufflement), des douleurs aiguës ou chroniques (comme un point de côté évoquant un déchirement musculaire, des douleurs de l’épaule évoquant un rhumatisme), des expectorations avec parfois des traces de sang.

Une batterie d’examens permet de diagnostiquer le stade et l’extension du cancer : radiographie pulmonaire, scanner thoracique et fibroscopie des bronches au cours de laquelle sont effectués des prélèvements (biopsies). Ces examens repèrent d’éventuelles métastases pulmonaires, ganglionnaires intrathoraciques, hépatiques ou surrénaliennes.

Un traitement complexe

Trois types de traitements sont utilisés dans la prise en charge des cancers bronchiques : la chirurgie, la radiothérapie et la chimiothérapie. Le choix des traitements dépend aussi de l’état général, de l’âge et des antécédents médicaux.

Le taux de survie, malheureusement, est assez faible : 14 % à 5 ans, 9 % à 10 ans. Le risque de rechute est très variable et étroitement lié au stade d’évolution du cancer au moment de son diagnostic et à la poursuite ou non du tabagisme. La plupart des récidives du cancer bronchique surviennent dans les deux ans qui suivent le traitement.

Sources

Institut Curie, Le cancer du poumon : vers des traitements plus personnalisés
Institut National du Cancer, Le cancer du poumon : le tabac comme facteur de risque

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